Apprendre à se connaître, la clé du bonheur

"Celui qui est le maître de lui même est plus grand que celui qui est le maître du monde", Bouddha

La connaissance de soi a de tout temps fasciné les différents courants spirituels et les grands Hommes qui ont contribué à faire évoluer notre monde (Socrate, Platon, Marc Aurèle, Gandhi, Bouddha,…).

Il s’agit du point commun, du socle de base que l’on retrouve dans toutes les époques et toutes les pensées/religions/courants philosophiques, visant la quête du bonheur et de la paix intérieure.

Et c’est une des raisons pour lesquelles beaucoup d’entre nous sont si perdus actuellement, car apprendre à se connaître n'est clairement plus à l'ordre du jour.

Nous vivons dans un monde déconnecté de l’humain, qui ne s’intéresse pas aux besoins profonds des individus mais à un besoin global de productivité auquel tout et tout le monde doit s’adapter.

Certaines personnes y arrivent et grand bien leur fasse mais d’autres (comme vous je suppose si vous lisez ces lignes en ce moment), n’y trouvent plus leur compte et ont besoin de plus.

Plus de vérité, plus de connexion (je reviendrai sur ce point précis dans un autre article) , plus d’authenticité, plus de valeurs.

Pour comprendre ce vide non comblé, il est important de faire un petit retour historique 😇.

Depuis près d’un siècle, nous sommes dans une course technologique sans précédent et nous avons perdu de vue la place de l’humain dans ce nouvel écosystème.

Il suffit de jeter un oeil aux nouvelles avancées techniques de l’intelligence artificielle pour se rendre compte que l’humain a une place de moins en moins prépondérante au sein de la société et que le but fixé n’est pas d’adapter la société à l’humain mais d’être toujours plus efficace avec ou sans l’humain.

Productivité-usine

Le but de cette introduction n’est évidemment pas de tomber dans les travers de l’anti-technologie, et de prôner le retour à l’âge de pierre…

Mais de comprendre que ce décalage que vous pouvez ressentir intuitivement (ou même physiquement) dans votre vie quotidienne est on ne peut plus normal et ne devrait pas être traité à la légère, mais plutôt comme le symptôme d’une rupture entre la société actuelle et ce qui fait de vous un être humain.

1. Les besoins humains

L’économiste chilien Manfred Max-Neef a tenté au début des années 90 une nouvelle approche pour caractériser les besoins humain, à contre-courant de la célèbre pyramide de Maslow (hiérarchisation des besoins dans les années 1940).

Les besoins sont alors vus comme interdépendants et interactifs, quelles que soient la période ou la culture.

Ce qui va changer au cours du temps, ce sont en réalité les moyens employés par l’humain pour satisfaire ces besoins.

Aidé par des sociologues, des philosophes et une fondation pour le développement durable et la paix dans le monde, Max-Neef et ses collègues vont alors mettre au point un système permettant d’identifier « nos richesses » et « nos pauvretés » en fonction de la façon dont nos besoins fondamentaux sont satisfaits:

Apprendre à se connaître - Besoins humains fondamentaux

Ce qui est intéressant dans cette approche, c’est qu’elle est très éclairante sur des points qui ne sont pas suffisamment développés à l’école ou dans la culture contemporaine.

Si l’on s’intéresse à la colonne Faire/Actions par exemple, on trouve:

pouvoir rêver, se détendre, coopérer, méditer, prendre soi d’autrui, apprendre à se connaître soi-même,…

À cette simple lecture, on se rend bien compte que bon nombre de ces besoins fondamentaux sont niés dans le fonctionnement actuel de notre éducation et de notre société (même si cela tend à s’améliorer petit à petit).

Nous avons maintenant en main les arguments pour comprendre pourquoi nous ressentons une dissonance entre ce dont nous avons besoin en tant qu’être humain et ce que nous vivons au quotidien.

Mais alors que faire ? 

2. Apprendre à connaître ses besoins

Même si nous avons maintenant des outils pour comprendre l’humain, il est important de garder à l’esprit qu’au sein d’un écosystème (la population mondiale), il peut exister de légères nuances et variations.

Certaines personnes peuvent par exemple avoir un besoin très prononcé de coopération alors que d’autres seront plus concernées par celui d’exprimer des opinions.

Et nous allons maintenant rentrer dans le vif du sujet:

Si vous ne vous connaissez pas vous-même, vous ne pourrez tout simplement pas combler vos besoins car vous n’avez aucune idée de ce qu’ils sont réellement 🙂.

Et espérer qu’un(e) autre les comble pour vous est encore plus vain car cette personne ne peut savoir à votre place ce qui vous rendra heureux.

La prise de conscience peut être douloureuse mais c’est en réalité une bénédiction car c’est une vérité immuable que de nombreux maîtres spirituels ont essayé de transmettre au fil du temps:

" Ce qu'on peut donner de meilleur aux autresc'est de les révéler à eux-mêmes ", Socrate

Je vais vous prendre l’exemple de l’entrepreneuriat qui est le plus parlant pour moi car c’est le chemin que j’ai emprunté depuis plus de 5 ans maintenant.

Lorsque vous vous lancez dans ce Nouveau Monde, vous n’avez absolument aucune idée de ce qui vous attend et il se produit tous les jours des situations différentes.

Ce sont vos réactions instinctives à ces situations qui vont vous montrer qui vous êtes vraiment, quels sont vos verrous psychologiques, quelles sont vos blessures, quelles sont vos mécanismes de défense, et c’est à force d’introspection et d’expérience de ces situations que vous changez votre manière de voir les choses.

Uniquement parce que vous avez pris conscience de celui que vous étiez vraiment.

Pour mon cas, ça a été plutôt drastique, se lancer dans un secteur que je ne maîtrisais pas du tout m’a permis de me confronter à des situations que je n’aurais jamais rencontrées en temps normal et a fait office de formation accélérée sur qui j’étais en réalité : syndrome de l’imposteur, rapport à l’argent, peurs, mental omniprésent,…

Blocage mental - peurs

Chacun a une manière différente d’approcher la connaissance de soi: yoga, méditation, sorties de zone de confort régulières, lancement dans un nouveau projet, art,…

Mais au final, le résultat est le même, on se confronte à des parties de nous-mêmes que l’on ignorait et on peut alors évoluer vers notre véritable Soi, celui sous le masque de notre éducation, de la société, de nos cicatrices,…

Fort heureusement, de nombreuses personnes avant nous ont arpenté ces mêmes chemins et ont dédié leurs vies à créer des outils pour aider l’être humain dans sa quête spirituelle.

Les outils d’aide à la connaissance de soi

Le premier outil que je vais vous présenter ici est un de ceux que j’utilise le plus en coaching lorsque j’accompagne des personnes en reconversion professionnelle ou en burn-out, j’ai nommé l’Ikigai

« Ikigaï » signifie raison de vivre en Japonais et c’est exactement ce que cet outil complet permet de découvrir.

Vous trouverez ici mon article à ce sujet: L’Ikigai, un concept millénaire adapté à notre société moderne.

Le deuxième outil qui est incroyablement précis et utile pour apprendre à se connaître est le test MBTI

Il s’inspire des travaux initiaux de Jung sur  « les types psychologiques » qui ont été complétés pendant près de 40 ans par Isabel Briggs Myers et Katherine Cook Briggs, afin d’aboutir au système actuel.

J’ai dédié un article entier à ce sujet, qui sortira prochainement mais pour les plus curieux, je vous mets ici un lien vers le test en ligne 🙂 : https://www.16personalities.com/fr/test-de-personnalite

En espérant vous avoir éclairé sur ce vaste sujet, je vous dis à bientôt 😉

Si vous vous sentez bloqué(e) malgré la lecture de ces articles et des outils proposés, nous pouvons en discuter ensemble et voir dans quelle mesure je peux vous aider: Rdv téléphonique gratuit

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1 réflexion au sujet de « Apprendre à se connaître, la clé du bonheur »

  1. Se connaitre à soi-même, c’est la clé de toute notre vie. À mes yeux, c’est la réponse à beaucoup de questions, car tout est lié, réussir à nous détacher des souffrances à travers la libération de nos émotions et nous concentrer sur le moment présent, c’est réellement la réussite émotionnelle. Mais cela nécessite un apprentissage, une aide extérieure qui nous guide vers ce détachement puisque ce n’est pas facile.

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